Réduire l’empreinte carbone des entreprises est devenu, aujourd’hui, un enjeu majeur. Leur consommation d’énergie est passée au crible. Différents audits leur sont proposés et ont pour objectif d’améliorer la gestion des énergies fossiles, tout en réduisant une facture qui peut être de plus en plus coûteuse, au vu des fluctuations des prix de l’énergie. L’inefficacité énergétique et ses coûts cachés peuvent vite devenir un enfer. Déterminer ce qu’ils sont devient essentiel pour rendre la société stable et pérenne en les faisant disparaître.
L’inefficacité énergétique : qu’est-ce que c’est ?
Le secteur industriel français est touché de plein fouet par la crise énergétique qui frappe le monde depuis plusieurs mois. La forte hausse des prix de l’électricité et du gaz met certaines entreprises, qu’elles relèvent du bâtiment, du tertiaire ou d’un autre domaine, dans de grandes difficultés. Les factures augmentent de façon exponentielle et obligent les dirigeants à mener des arbitrages.
L’une des premières décisions à prendre est de sélectionner un fournisseur d'électricité pro capable de s’adapter aux enjeux du moment et de fournir une énergie moins coûteuse. Ce site spécialisé en propose une liste et en fait un petit comparatif, avant de donner quelques conseils pour pallier l’inefficacité énergétique et ses coûts cachés.
Ce que l’on appelle inefficacité énergétique relève de l’inadéquation entre la consommation d’une entreprise et ce qu’elle produit. Nombreuses sont les sociétés qui gaspillent l’énergie, à leur corps défendant, parce qu’elles ne savent pas calibrer, de manière efficace, leurs outils ou leurs bâtiments.
Les coûts cachés engendrés par une mauvaise gestion de l’énergie
De plus en plus de firmes ont conscience que la gestion de l’énergie au sein de leurs bâtiments et sur leurs chaînes de production doit être soigneusement contrôlée, si l’on veut éviter des factures sans cesse plus lourdes.
Les coûts cachés engendrés par l’inefficacité énergétique sont nombreux et ne dépendent pas forcément de l’état de vétusté de l’usine. Même des bâtis dernier cri peuvent se révéler être de véritables passoires. Quels sont ces coûts ?
- Les dépenses liées à l’éclairage : un éclairage LED consomme aussi, surtout si l’on le laisse allumer en continu et que l’on oublie de l’éteindre la nuit.
- Le chauffage : qu’il soit électrique, gaz ou fioul, un appareil qui chauffe continuellement l’hiver va coûter plus cher qu’un modèle équipé d’un thermostat et d’un programmateur.
- L’isolation : si les bâtiments de l’usine sont anciens, il est probable qu’ils ne soient pas bien isolés. Ils se transforment en fournaise l’été et font augmenter la facture d’électricité en raison de l’usage de la climatisation. À l’inverse, en hiver, c’est le chauffage qui fait exploser les coûts de l'énergie.
- L’usage de l’eau : toilettes, lavage des mains, douche, l’eau peut représenter un véritable défi. Calorifuger les tuyaux, opter pour des ballons d’eau chaude adaptés et apprendre des écogestes aux salariés peuvent être de bonnes idées.
- La gestion des déchets : beaucoup de dirigeants pensent que les déchets ne représentent qu’une petite part de leur facture énergétique, c’est faux. Les valoriser demande de l’énergie.
D’autres coûts cachés peuvent se rajouter à la liste précédente. Ils dépendent de multiples facteurs. Pour être certain de ne passer à côté d’aucun d’eux, mieux vaut faire appel à des spécialistes, comme un fournisseur d'électricité pro, qui sont les plus à même de proposer des solutions efficaces, adaptées à chaque cas particulier.
Les moyens pour faire face à l’inefficacité énergétique
L’inefficacité énergétique n’est pas une fatalité. On parle même, aujourd’hui, d’efficience ou de résilience énergétique quand les entreprises arrivent à fonctionner parfaitement, en réduisant leur consommation énergétique, sans nuire à leur processus de production. Autrement dit, elles font mieux avec moins.
Quels sont les moyens proposés pour aider les sociétés à atteindre leurs objectifs de réduction de consommation en énergie ? Il y en a de plusieurs types. Les audits sont les plus courants. Ils peuvent être suggérés par un fournisseur d'électricité pro, par exemple. Ce bilan vise à déterminer où se trouvent les plus gros postes de dépense électrique de l’usine et à voir de quelle façon il est possible de les réduire.
La plupart du temps, quelques gestes peuvent amener de grandes économies. Il suffit parfois d’installer des outils de gestion de l’énergie et de les automatiser pour voir les factures réduire sensiblement. Certains opérateurs annoncent jusqu’à 40 à 50 % d’économie. Ces outils permettent de connecter les différents appareils électriques de l’entreprise et de les gérer séparément.
L’effacement est aussi une bonne manière de faire des économies d’électricité dans une entreprise. Il peut être conseillé à certaines sociétés. De quoi s’agit-il ? Il consiste à couper le courant au moment où la société n’en a pas besoin. Les périodes de coupure ne sont pas forcément longues et elles nécessitent la mise en place d’onduleurs afin de protéger certains appareils, mais elles sont très efficaces pour atteindre des objectifs d’efficacité énergétique.
Demander la norme ISO 50 001 peut aussi avoir son utilité. Cette certification offre la possibilité, aux entreprises qui le souhaitent, de s’engager dans une démarche de développement durable et d’efficacité énergétique pérenne. Elle permet d’analyser, de façon approfondie, le profil de consommation énergétique de l’usine et de voir quelles sont les meilleures manières de l’optimiser. Tout est étudié et envisagé sur le long terme.
Les coûts cachés de l’inefficacité énergétique peuvent avoir de graves répercussions sur les finances d’un groupe. Il vaut mieux savoir les dépister et les amoindrir, surtout à l’heure actuelle où la réduction de l’empreinte carbone des entreprises est devenue un objectif national.
